Introduit en France en 2007 puis développé depuis 2009, le droit collaboratif est né aux États-Unis dans les années 90 de la réflexion d'un avocat, Stuart Webb, qui a choisi de renoncer à la pratique judiciaire au profit d'une prise en charge alternative et amiable des différends.

 

D'autres avocats l'ont suivi et se sont regroupés pour établir les standards du droit collaboratif et l'a développé aux Etats-Unis et à travers le monde.

 

Cette approche appréhende les situations dans leur globalité et prend en compte la singularité des protagonistes pour parvenir à des solutions " sur mesure ".

 

Le processus collaboratif peut s'appliquer à tous types de situations, dès lors qu'elles nécessitent l'élaboration d'une solution commune.

 

Pour le pratiquer, les avocats doivent avoir suivi une formation spécifique.

 

Aux côtés de leurs avocats et selon un processus précis et spécifiquement encadré, les clients élaborent le règlement de leurs problématiques pour arriver à une solution amiable sans recours aux Tribunaux.

 

En cas d'échec des discussions et dans l'hypothèse d'un contentieux judiciaire, l'avocat se dessaisit du dossier conformément aux principes du processus de Droit collaboratif.